martes, 27 de octubre de 2015

LIGA MARITIMA - Mini Transat îles de Guadeloupe Etape 2 J-4 Rudes Ibères

 Mini Transat îles de Guadeloupe
Etape 2 J-4
Rudes Ibères


  • Une présence espagnole qui s’organise sur la Mini Transat îles de Guadeloupe
  • De Fidel Turienzo à Nacho Postigo, la volonté d’être au départ de la deuxième étape
  • Un coach d’expérience, Anna Corbella

A quelques jours du départ de la deuxième étape de la Mini Transat îles de Guadeloupe, toute la flotte bascule progressivement en mode course. Pour certains, l’escale n’aura pas été vraiment une pause, à l’instar de Fidel Turienzo (Satanas) ou Nacho Postigo (Vamos Vamos).


Fidel Turienzo P 304 Satanas © Jacques Vapilllon / Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015

A l’extrémité du ponton des prototypes, Fidel Turienzo continue de s’affairer. Pour le navigateur espagnol, l’escale à la Marina Lanzarote n’aura été qu’une longue course contre la montre pour être prêt à partir avec un nouveau mât.
Suite à son démâtage dans la première étape, Fidel a donc voulu mettre en place un nouvel espar pour remplacer son gréement fragilisé. Seul existe le mât aile qui équipait le 198, sistership du n°304 de Fidel. Qu’à cela ne tienne, voilà notre navigateur parti en Bretagne récupérer le sésame pour la deuxième étape : environ 24 heures de voyage jusqu’à Lorient l’amènent à bon port où s’organise la chaîne de solidarité des Minis. Après avoir récupéré le mât à Lorient, il passe à la Trinité sur Mer où est basé Sébastien Picault, propriétaire du mât, pour signer un acte de location. Par la même occasion, il fait un détour au chantier AMCO de Thierry Fagnent, maître dans l’art des composites, qui lui donne quelques conseils pour transformer son bateau, équipé initialement d’un mât classique. Le voyage se poursuit avec quelques escales, aux Sables d’Olonne pour récupérer les pesons du jaugeur, à La Rochelle pour échanger avec Iker Martinez dont il a été un des préparateurs techniques, avant d’arriver à Santander où il entreprend le travail de préparation de son mât. Une fois prêt, il faudra ensuite le convoyer jusqu’à Cadix où il sera embarqué à bord d’un ferry pour Lanzarote. Pendant ce temps, Fidel retourne à Madrid pour prendre un avion, le voyage étant moins cher qu’en bateau…
A Lanzarote, le navigateur espagnol récupère enfin son mât et le matériel et après une semaine de travail où il construit une nouvelle embase, modifie les points d’attache de son gréement, construit les renforts pour soutenir le mât-aile, il réalise sa première sortie d’entraînement lundi. Depuis Fidel a passé les tests de jauge et de sécurité. Il lui reste trois jours pour prendre son bateau en main. Mais le navigateur cantabre reste confiant : « j’ai pu tester le bateau, les premières sensations sont bonnes ». Parfois l’envie peut renverser des montagnes.

Nacho Postigo a, lui aussi, fait preuve d’une détermination peu commune. Victime d’un talonnage alors qu’il était remorqué pour sortir du port de Douarnenez, il a dû supporter les batailles d’experts autour de sa quille endommagée, obtenir l’autorisation de convoyer son bateau par la route jusqu’au Portugal, faire refaire une quille neuve, convoyer de nouveau son bateau sur remorque jusqu’à Portimao dans le sud du Portugal, pour enfin prendre la mer et amener Vamos Vamos à bon port.


Anna Corbella, le conseil bienveillant

Si les navigateurs espagnols ont connu des fortunes diverses dans cette première étape, ils savent aussi qu’ils peuvent compter sur les conseil d’Anna Corbella, déjà engagée par deux fois sur la Barcelona World Race qu’elle a terminée en 3e position lors de la dernière édition. Anna a, elle aussi, débuté par la Mini Transat où elle avait pu bénéficier des conseils de Jaume Mumbru.
Aujourd’hui, elle coache un groupe de navigateurs espagnols à partir de la nouvelle base Mini de Barcelone.
« Ma première tâche, plutôt que de leur dire ce qu’il faut faire est de les orienter vers les erreurs à éviter. Par exemple, je monte avec eux, un programme de courses dont les difficultés sont progressives. Inutile de débuter par un Mini-Fastnet qui est sûrement une des courses les plus exigeantes d’avant-saison. La Mini Transat îles de Guadeloupe, c’est pour tous ces coureurs espagnols l’occasion d’appréhender un projet dans sa globalité. Je suis là pour les guider, pour les aider, en aucun cas pour les fixer dans un moule. C’est la plus belle des courses, il faut qu’ils puissent la vivre à fond ».



Fidel Turienzo P 304 Satanas © Jacques Vapilllon / Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015
Fidel Turienzo P 304 Satanas © Jacques Vapilllon / Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015

Fidel Turienzo P 304 Satanas © Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015
Fidel Turienzo P 304 Satanas © Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015

Nacho Postigo S 860 Vamos Vamos © Jesús Renedo
Anna Corbella à bord du 657 de Guillermo Cañardo © Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015



CHIFFRES CLES
- 20e édition
- 72 inscrits
- 64 concurrents encore en course pour la 2e étape
- 26 Mini 6.50 prototypes (classement Eurovia Cegelec) et 46 Mini 6.50 de série (Classement Ocean Bio-Actif)
- 15 nationalités : 1 AUS, 2 BEL, 1 CHN, 7 ESP, 1 EST, 39 FRA, 3 GBR, 3 GER, 1 IRL, 6 ITA, 2 NED, 1 POL, 1 POR, 1 RUS, 3 SUI
- 33 coureurs étrangers soit 45% de la flotte
- 39 coureurs français, soit 55% de la flotte
- 4 Femmes, 68 Hommes
- Âge moyen : 33 ans
- Le plus jeune : 22 ans au moment du départ / Quentin VLAMYNCK (FRA)
- Le doyen : 56 ans au moment du départ / Carlos LIZANCOS (ESP)
- Ils sont 52 à participer à la Mini Transat pour la première fois. 20 récidivistes dont 16 pour la 2e fois, et 4 pour la 3e fois.

LE PARCOURS
- 4020 milles = 7445 km la distance à parcourir
- 2 étapes : Douanenez -> Lanzarote -> Pointe-à-Pitre
- 1ere étape partie de Doaurnenez le 19 septembre et remportée par Davy Beaudart en prototype et Ian Lipinski en bateau de série.
- Départ 2e étape Lanzarote le 31 octobre -----> 2770 milles -----> Pointe-à-Pitre arrivée prévue le 14 novembre
- Au total, les marins passeront 28 jours / 4 semaines de mer en solitaire

LIGA MARITIMA
Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015

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